Il y a encore quelques années, les Massaïs préféraient que les enfants restent au village et s’occupent de leurs troupeaux mais de nos jours il leur est difficile de vivre exclusivement du fruit de leur labeur car ils sont dépossédés de leurs terres qui sont désormais réservées aux parcs nationaux, aux champs de culture. Ils n’ont donc plus suffisamment de bétail. Le peuple Massaï devient sédentaire, ainsi le système éducatif est maintenant perçu comme une « richesse », un moyen de sortir de la pauvreté et améliorer leur niveau de vie dans le futur (diplômes, emploi, acquisition de nouveaux troupeaux…) sans pour autant oublier leurs traditions.